Saturday, August 29, 2015

Tour Map

Voici une carte avec une étoile pour chacun de nos arrêts. Malheureusement la carte n'est pas interactive.
Here is a map with a star corresponding to all our stops.  Unfortunately it is not interactive.



Ceci sera aussi la dernière entrée du blog.  Merci de nous avoir lu.

This is also the last post on this blog.  Thank you for reading it.

Réflexions - Charles - Français

-- English is in another post --

Depuis plusieurs années, je roule plus de 10,000 km par année en vélo.  Pendant ces années, j'ai toujours dit qu'après ma retraite, la première chose que je ferais, serait de traverser le Canada en vélo. Il y a une différence entre rouler 80 km quotidiennement et faire du cyclo tourisme.  On ne revient pas à la maison après chaque randonnée.   La route est toujours inconnue et il faut se fier sur l'internet pour planifier la prochaine journée.   On aimerait avoir beaucoup de linge, d'équipement et de nourriture, mais le plus on emporte de chose et le plus pesant que devient le vélo.

Je crois que je ne suis jamais parti de la maison en vacance pour plus de 10 jours.  Le plus longtemps que je suis parti avec un vélo chargé est 3 jours. Et ma femme n'avait aucune expérience de tour de vélo.   Elle a toujours été une cycliste occasionnelle.  

Quelques années passées, un de mes amis a fait une randonnée à pied (hike) de 6 mois, le sentier des Appalaches.  Il m'a dit qu'il avait lu que seulement un petit pourcentage des personnes qui débutent ce sentier réussissent à le finir.  La raison principale étant les blessures.  Pour éviter de se faire mal, la meilleure façon est de commencer lentement et augmenter vos distances progressivement.  Lorsque fatigué, c'est toujours bon de prendre un jour de repos.  

Donc, lorsque nous sommes arrivés à Vancouver, nous avons commencé par faire du vélo dans la ville pendant 4 jours.  Nous avons visité la région et nous sommes habitués à vivre comme des cyclistes.  Avec comme seul moyen de transportation, notre vélo, nous avons appris que pour visiter quelque chose, la distance et l'élévation allaient faire une différence.  Lorsque nous demandons des directions aux gens, la réponse n'était pas en kilomètres, mais en minutes.  Donc s'ils disaient 20 minutes d'ici, il nous fallait multiplier par 3. 

Se promener en vélo dans la ville durant ces 4 jours a été très brutal pour mon épouse.  Avec le traffic intense de la ville et les grosses buttes, et le fait que ma femme s'habituait à avoir ses pieds clippés  sur les pédales, elle est tombée plusieurs fois.  Par le temps où nous avons officiellement commencé notre tour du Canada, elle avait des bleus de la tête aux pieds.  Elle s'est levée à chaque fois et n'a jamais parlé de tout canceller.   C'est après tout cela, que pour la première fois, je me suis dit que c'était possible que je ne soit pas seul à la ligne d'arrivée. 

Je n'ai jamais parlé de cela à mon épouse, mais mon but était d'avoir une moyenne  d'au moins 100 km par jour.  Pour rendre la chose plus difficile,  à la 3e journée nous allions commencer les grosses montées.   J'ai dit à ma femme que nous allions faire 1 km à la fois.  Ce serait toujours notre but.  Nous allions terminer nos journées lorsque nous serions fatigués et nous n'allions pas regarder notre moyenne de vitesse de la journée.  Et je lui ai aussi dit que si jamais, à un point donné, elle ne se sentait plus capable de continuer et voulait cesser, nous pourrions acheter une voiture.  Nous avons commencé en prenant une pause après chaque kilomètre et nous avons progressivement augmenté le temps entre les pauses.  Par le temps que nous sommes arrivés à la maison, nous n'arrêtions qu'à chaque 25 km. 

Et puis il faudrait parler de tous les cyclistes que nous avons rencontrés sur la route.  Nous avions tous une chose en commun, même si certains avaient plus d'expérience; le but était toujours de se rendre de point A à point B.  La chose importante était de s'y rendre et non pas combien vite on allait le faire.   Quand les gens entendaient que mon épouse n'avait pas d'expérience antérieure , elle a reçu beaucoup d'encouragement.  Marthe a beaucoup bénéficié de tout cela.  Sa confiance augmentait. 

Après quelques jours, nous avons commencé à rencontrer assez souvent un cycliste de l'Ontario, Kevin Ticknor.  Il voyageait seul et comme nous allions à la même vitesse, nous avons commencé à planifier nos journées ensemble.   Nous voulions tous nous lever très tôt et terminer tôt dans la journée.  Et comme nous, il aimait faire un mélange de motel et camping. 

Ceci est le moment où Marthe a commencé à réaliser que son rythme était bon.  Kevin était aussi très bon à lui faire savoir qu'elle s'arrangeait très bien.  Ça faisait une dizaine de jours que nous étions sur la route et Kevin m'a vraiment aidé à pousser Marthe.  Nous faisions de plus grandes distances.  J'étais très content.  

Oui, il y avait des jours où je devais pousser Marthe un peu, mais en général, je dois dire que pour une personne qui a toujours dit qu'elle n'est pas athlétique, elle faisait très bien.  Nous rencontrions plusieurs cyclistes et ils lui faisaient tous de très bons commentaires.  Il n'y a pas beaucoup de femmes de plus de 50 ans qui feraient cela. 

Par le temps où nous avons atteint les prairies, nous allions très bien.   Rendus à Winnipeg, nous nous sommes séparés de Kevin et avons décidé de faire le tour des Grands Lacs du côté américain.  L'accotement en Ontario est plus étroit et je savais que Marthe serait plus confortable.  Nous avons reçu de bons conseils d'un couple de Duluth et cette route serait bien plus sécuritaire. 

Une fois de retour au Canada, nous avons pris la direction de 'Bruce Peninsula'.  Ce serait une autre route plus sécuritaire et nous avions aussi des connaissances où nous pouvions coucher.  Nous roulions presque toujours un 100 km par jour.  Ma femme n'aimait pas que je planifiais ces grandes journées,  alors j'avais toujours l'option 1 et l'option 2.  Ça la faisait se sentir mieux.   Une chose que je dois mentionner, c'est que la température était bien bonne pour nous.  S'il pleuvait, c'était toujours durant la nuit ou la soirée.

Et ensuite, le frère de Marthe s'est joint à nous pour une semaine.  Son épouse nous suivait en voiture, et ce fut une nouvelle expérience.  Pour la première fois nous n'avions pas à nous inquiéter de combien loin serait un restaurant ou épicerie de notre destination.  Nous avons très bien aimé la compagnie et nous avons eu bien du plaisir.

Après cela, ça s'est passé très vite.  Nous étions plus rapides, nous faisions de plus grandes distances et nous avions beaucoup de personnes à visiter.  Nous sommes allés chez mon fils à Ottawa et chez mon frère à Montréal.  C'était 3 nuits sur 4, où nous couchions chez de la parenté.  C'était très spécial, surtout après être parti de la maison depuis si longtemps.  Nous étions rendus dans la province de Québec.  Depuis Ottawa, nous étions presque toujours sur des pistes de vélo, loin du trafic.  Très tranquille et relaxant.

La route de Montréal à Québec, était elle aussi presque uniquement sur des pistes de vélo.  Nous adorions cela.  Nous avons seulement rencontré du gros trafic dans la région de Rimouski.   Marthe avait prévu du début de se rendre à Saint-Louis.   C'est à Rimouski qu'elle a vraiment décidé que Saint-Luois serait sa destination finale.  Ceci n'a pas changé sa motivation.  Nous allions toujours très bien.  

Rendu à Saint-Louis elle a confirmé qu'elle voulait terminer son voyage et j'étais 100% de son côté.   Ses mains devenaient engourdies et après 6300 km je crois vraiment qu'elle méritait une pause.  Elle avait accompli son rêve.  Il n'y a pas beaucoup de gens qui pensaient qu'elle réussirait, et elle a prouvé qu'ils se trompaient.  

Nous avons aussi appris qu'un cycliste que nous avions rencontré en Colombie-Britannique est décédé dans un accident de la route.  Nous avions partagé un site de camping avec ce joyeux cycliste et l'avions rencontré plusieurs fois sur la route.  Il avait aussi dit à mon épouse, à plusieurs reprises, comment impressionné il était de la façon qu'elle se débrouillait pour une débutante.  Il était né en 1961, tout comme moi, et il avait le même rêve que nous.  Son décès est un gros facteur dans la décision de Marthe de terminer son voyage à Saint-Louis.  

C'était très émotionnel pour elle quand nous sommes arrivés à Caraquet.  Elle était bien heureuse de voir son père.  Nous aurions aimé y rester plus longtemps, mais puisque nous étions partis de la maison depuis si longtemps,  le désir d'arriver chez nous nous a fait partir le lendemain.  Ceci est l'endroit où Marthe s'est surpassée.  Nous avons fait une journée de 169 km, une distance qu'elle n'a jamais cru qu'elle pourrait faire en une journée.  

Les repas avec son père à Caraquet et avec mes parents, le lendemain, furent très spéciaux.  C'était un plaisir d'être réuni avec nos parents.  Marthe avait terminé son périple en vélo, mais moi, je devais me rendre à St John's, Terre-Neuve.  

Après avoir été parti sur la route pour tous ces jours, et moi qui la poussait toujours pour faire plus de kilomètres, elle n'a pas hésité et a dit qu'elle me suivrait en voiture.   De cette façon ce serait bien plus facile pour moi.  Elle aurait tous les bagages dans la voiture.  Je continuais donc mon tour supporté.

Je faisais certain de ne pas rouler trop longtemps.  Cela lui donnait le temps de relaxer au motel le matin.  Elle me rencontrait toujours en début d'après-midi à un motel prédéterminé.  Elle arrêtait aussi en route si elle me rencontrait sur le côté du chemin.  Je n'ai jamais eu besoin d'arrêter en chemin pour acheter quelque chose, puisque le matin je partais toujours avec assez de manger et breuvages pour me durer toute la journée.   J'étais bien plus léger, roulais plus vite et avec la voiture, nous avions maintenant la chance de visiter un peu plus la région.  Quand j'ai atteint Cape Spear, moi et Marthe étions tous les deux très contents et fiers de ce que nous avions accompli.

Nous avons bien aimé les motels et le camping, mais je dois mentionner les fois où nous avons été gâtés et sommes restés dans des maisons.  Le tout a commencé à Vancouver, où nous avons été invités à souper par la famille Wye.  Nous les avions reçus dans leur tour du Canada, il y a déjà quelques années.  Nous avons bien apprécié la nourriture, les conseils et l'encouragement.

Et puis, dans le nord du Minnesota, nous sommes restés deux jours au chalet des Hoeg.  C'était la fin de semaine de la fête de l'indépendance aux États-Unis.  Le chalet au bord du lac était comblé de nourriture maison et de gens merveilleux.  Ils nous ont donné de très bons conseils et nous ont accueillis de nouveau à leur maison à Duluth.  Ils savent comment vous faire sentir comme chez vous.

Ensuite, les deux nuits à Lion's Head.  Encore une fois traités comme royauté par la famille Lougheed.  C'est bien facile de rester dans une maison avec une salle de bain, une cuisine, un frigo et un lit.  Et bien entendu, beaucoup de nourriture.  Vous ne voulez pas partir, mais les kilomètres ne s'ajoutent pas si vous restez.  

Et puis nous avons été gâtés à Ottawa, Montréal, Caraquet et Saint-Louis.  Ce qui est bien agréable en  faisant du cyclotourisme c'est qu'on peut manger tout ce qu'on veut.  Nous brûlons tant de calories dans une journée que nous devons toujours manger.  Et quelle meilleure place pour manger que dans une maison!

Conclusion:

Quand vous pensez que chaque heure de route en voiture peut se comparer à une pleine journée de vélo, c'est assez difficile de croire que tant de personnes aiment cela.  Vous rencontrez beaucoup de personnes qui partagent le même rêve et la même passion.  Vous devenez amis à vie avec des étrangers.  Quand vous arrivez à la fin de votre voyage, et que vous partagez votre expérience avec les autres, c'est vraiment spécial.

Quand je suis arrivé à Cape Spear, ce fut un sentiment que je n'ai jamais eu auparavant.  J'étais à la fin de ma route.  Je l'avais accompli.  Oui, ça peut être dangereux, mais oui, je sais que je ferai d'autres tours en vélo.   Vous apprenez à apprécier les petites choses.  La vie est bien simple.

Avec tout ceci, j'ai aussi appris beaucoup à mon sujet.  Avant, si quelqu'un m'avait demandé de les accompagner dans un tour de vélo pour plusieurs semaines, j'aurais probablement refusé.  J'avais toujours fait du vélo seul et je regardais toujours ma vitesse moyenne et ma distance totale.   Je me suis trouvé patient.  J'étais heureux juste à faire du vélo.  La vitesse n'était pas importante.  Faire une tournée en vélo est pour s'amuser, avoir du plaisir et n'a rien a voir avec comment vite on se rend à destination.  

J'espère que mon épouse a autant aimé son expérience que moi.  Elle a appris beaucoup pendant ces dernières semaines.  Elle sait qu'elle a encore besoin d'améliorer certains points.  Elle est bien meilleur et je suis certain qu'elle s'améliorera encore.  Pour se sentir confortable sur un vélo, ça prend beaucoup de pratique.  Elle est définitivement sur la bonne voie.

Nous avons fait ce voyage de deux différentes façons.  Le futur nous dira quoi faire.  L'important est d'avoir du plaisir et adorer ce qu'on fait.  Ce fut la meilleure été de ma vie!  J'ai bien hâte de dépasser ceci. 



















Thursday, August 27, 2015

Reflexions - Marthe - English

-- en français sur une autre entrée --

What an incredible summer!!!

I really crossed Canada by bicycle, from Vancouver to our home, in N.B.!!  If you would have suggested that I would do such a trip two years ago, I would have answered: 'Never in a life time.'  Everyone was saying that Charles would make it to the end, since he cycles a lot every summer.  But most had doubts about me.  It's true that I also had doubts myself.  What helped me was that I told myself that if ever it became too difficult, I could always follow by car; but the farther we got from province to province, I wanted to get to the end.

Mountains:
At the beginning of a long travel like this one, it is good to start more slowly and increase the distances with time, to avoid the injuries that could prevent you to finish.  So to do the big mountains at the beginning of this journey was a good thing since we were already expected to small distances.  But in the mountains I had to stop often to relax and to catch my breath, sometimes I had to stop after only one kilometre of climbs. This was making our days longe, but Charles always encouraged me.  He kept saying: 'One kilometre at a time.'  When you start your day knowing that you will be climbing a long time, you prepare yourself mentally and that helps a little.  Even if I never like climbing and I often see it bigger than it really is, I am also afraid of going down on a steep hill and don't like the speed, so I end up having sore hands from trying to break a lot.  If we were to go back to B.C. right now to bike the mountains again, I would probably want to do longer distances in a day and take less breaks, so I wonder if I would make it.

Weather:
We were lucky with the weather.  A little too much even, since we got heat waves in a lot of places that we were at.  Fortunately, we are early birds, and were on the road early so we could finish in early afternoon, before it was too hot.  The warmer the weather was, it seems that we were pedalling less fast and we also had to stop more often to drink.  When there are clouds in the sky, it is cooler and a much more agreeable weather to cycle.  If you get rain, but only light rain and not for too long, you don't mind.  But when you get more heavy rain it is not so much fun, you are all wet and it is also a bit more dangerous.  Mainly it is less interesting to stop on the side of the road to rest, drink or eat.  We only had three days of rain in this tour and this helped us a lot, at least morally.

Camping:
We didn't do much camping, mainly because of the heat; we wanted to be inside, away from the sun and take advantage of the cooler temperature and air conditioning.  After a while, it became a habit and we did not look too much for camping sites, unless it was the only option.  One advantage with most motels, was the fridge in the room, mainly if it also had a small freezer.  We were each freezing a bottle of water, and with our cooler bags on the back of the bikes we were able to keep our beverages cold for a longer time and that was great in the hot afternoons. Most cyclists don't have that cooler bag, since they don't have a trailer and they use that space behind the bike to carry their tent and sleeping bag.   We enjoyed the times we stayed in camping sites, even if I don't sleep as well in a tent.  Also almost every time we camped, there was rain either in the evening or night.   When camping you had the advantage to meet other people and other cyclists.  And some of our best times, are the days when we cycled with Kevin Ticknor and Farha Hafsaoui.  It's even too bad that our road separated and we did not spend more days together.

Warm Showers (it's a network for cyclists only - similar to couch-surfing):
Since we did not know our strengths, mainly mines, and that a lot of things can affect the rhythm of your day when you cycle, like head wind, rain, lots of climbs and a mechanical problem; it was hard to tell that we would get to a certain place at the end of the day.  We were planning for more than one stop depending on how far we would get.  This is why we did not look for places to stop within the Warm Showers network, except where we already knew people because we had hosted them when they cycled in our region.  And we looked only if it was on our road, without too big of a detour.  And since our habits are to get up early, finish in mid-afternoon and go to bed early, that might not have been to easy for our hosts.

Friends and Family:
One thing that we really enjoyed was the times that we stopped in houses where we knew someone, either friends or family.  All those stops were very special.  Everywhere we were very comfortable and felt like home.  We had a good bed and good food, but it was mainly sharing our adventures that we enjoyed and have a good time with lots of laughs and time to relax.  Thank you everyone!

Blog:
Making an entry in the blog every day, sometime was kind of a burden, mainly when we finished cycling later or when we were at friends or family since it was keeping us away from them.  But we really enjoyed writing the blog and this will be a good souvenir.  It was the best way to let our family and friends know where we were and how we spent our days.  We knew that a lot of people were following us on the blog, either every day or occasionally and that they were enjoying reading it, so that encouraged us to write it.  It was also another thing that helped me cycled to the end since indirectly these people reading the blog, gave me a moral support.

Best Times:
1 - finish the big climb from Hope to Manning
2 - get to the summit of big mountains, three times
3 - the days we cycled with Kevin and Farah
4 - arriving at home, in Saint-Louis; a very big feeling that I had accomplished something big

Memory:
What I remember the most about this journey, the first thing that comes to my mind; is the support I received from Charles.  He always encouraged me, but without pushing me too  much.  He kept saying to take it one step at a time, one km at a time.  He even took a larger load of luggages to help me.  He was not able to ride at a constant speed or as fast as he would have liked and could not do as much distance as he would have liked.  He stayed behind me and since I often take a break in pedalling (idle), my speed would go down and then I would start pedalling again and would speed up, so he kept having to change speed, break and then try to catch up which would have been quite a change for him, since he is a cyclist who has a very regular paste when he cycles alone.   Charles also had a lot of patience when I was getting a bit negative, like when there was head wind and I thought we were not going fast enough and when after the prairies, I complained that there was too many hills and when I wanted to stop because I was a bit tired but the conditions would have been good to go much further without too much effort.  Without Charles' moral support I would certainly not have completed this tour.  Thank you Charles!

Bad Time:
One thing that really affected us, was to find out that a Montreal cyclist, Alain Palardy, died during his bike tour, even if we only knew him a little.  He was 54 years old, our age and was also realizing his dream to bike from Vancouver to Montreal, his home.  We cycled a little with him and his travel companion, Bruno and even camped with them one night.  We often hear of accidents involving cyclists, but this is the first time that we knew at least a little, the person involved; and on top he was our age.  That really made us think.  Quite often I was riding in situations that could have been dangerous. Probably the daily prayers from my father helped.  Thank you dad!  Thank you also to all the drivers who pushed to the left to give us more room or slowed down when there was less place.

Conclusion:
Even with my 6318 km of riding, I still don't consider me as a good cyclist.  I still have a hard time with climbs and don't like the speed going down and still have difficulty staying inside the shoulder when it is quite narrow.  Also I don't stand up to pedal, which could be helpful in the mountains.  At he end, I was more tired and my legs were getting tired earlier in the day; so I am glad that I stopped home.  Also, the big climbs in P.E.I. and Newfoundland made me realize that I had taken the right decision.  It was also fun to have the car to visit Newfoundland a bit more.  Will I do another bike tour?  I still don't know.  I would need more training and I would prefer safer roads and maybe go for not so long at a time.

In conclusion, this has been a wonderful summer!!  We spent good time together, Charles and me.  We saw nice scenery and completed something that we are not going to forget for a long time.








Tuesday, August 25, 2015

Reflexions - Charles - English

-- français suivra dans une entrée séparée -- 

I have been cycling over 10,000 km a year for the last few years.  During that time, I've always been saying that after retirement the first thing I would do would be a cross-Canada tour.  There is a difference between a daily 80 km ride and cycle-touring.  You don't get home after each ride.  The route is always unknown and you have to rely on internet to plan your next day.  You would like to have a lot of clothing, equipment and food, but the more you have, the heavier is your bike.  

I don't think I had ever been away from home on holidays for more than 10 days.  I had never cycled with a loaded bike for more than 3 days.  And my wife had no touring experience at all.  She was always an occasional cyclist. 

A friend of mine did a 6-month hike, the Appalachian trail, a few years ago.  He told me that he had read that only a small percentage of people starting that hike would complete the journey.  The main reason of this was injury.  To avoid getting hurt, the best way was to start slow and gradually increase your distance.  When tired, it is always good to take a rest day.  

So when we got to Vancouver, we started out by biking around town for 4 days.  We visited the area and also got used to live as a cyclist.  With a bicycle as our only transportation, we have learned that whenever you wanted to visit something, distance and elevation was going to be a factor.  When asking people for directions, it was never in kilometres, but in minutes.  So if they said 20 minutes from here, we just had to multiply by 3.  

Getting around town in those 4 days was brutal for my wife.  With the heavy traffic in town, the big hills, and my wife getting used to her feet clipped to the pedals, she fell a few times.  By the time we officially started our trans-Canada tour, she was bruised from head to toe.  She got up every time and never talked about quitting.  For the first time, this is where I said to myself that I may not get to the finish line by myself.  

I never told this to my wife, but my goal was to average no less than 100 km a day.  The worse was that on day 3 we would be starting with some big climbs.  I told my wife that we would go 1 km at a time.  It would always be our goal.  We would stop our day whenever tired, and never look at our average speed.  And I also told her that if she at one point would want to quit, we would buy a car.  We started out with a break after each kilometre and gradually increased.  By the time we got home, we were only stopping every 25 kilometres.  

Then you have to talk about all the cyclists we met along the way.  We all had one thing in common, but even though some had more experience, the goal was always to get from point A to point B.  The important thing was to get there, not how fast you did it.  When people heard my wife had no prior experience, she got lots of encouragement.  Marthe really benefited from all that.  Her confidence was building up.

After a few days, we started meeting up quite often with Kevin Ticknor, an Ontario cyclist.  He was by himself, and since we were travelling at the same speed, we started planning our days together.  We all wanted to get up very early and be done early in the day.  And like us, he wanted to do hotels and camping.  

This is where Marthe started to realize that she had a good pace.  Kevin was also very good in letting her know that she was doing very well.  We had been gone for about 10 days, and Kevin really helped me to push Marthe.  We were doing longer distances.  I was very happy.

Yes, there was some days that I had to push Marthe a little bit, but overall, I would have to say that for somebody who always said that she was not an athletic person, she was doing very well.  We were meeting a lot of cyclists and they were all making very good comments to her.  There is not too many women over 50 who do this.  

By the time we reached the prairies, we were doing very well.  Once in Winnipeg, we separated from Kevin, and we decided to go around the Great Lakes on the American side.  Shoulders in Ontario were narrower and I knew Marthe would not be comfortable.  We had great advice from a Duluth couple, and this route would be a lot safer.  

Once back in Canada, we headed for Bruce Peninsula.  Again, it would be a safer route, and we also had some contacts where we would stay.  A 100 km day ride was now almost always reached.  My wife didn't like me planning those days, so I would always have option 1 and option 2.  It made her feel better.  One thing I have to mention, is that the weather was being really nice to us.  If it did rain, it was always in the night or in the evening.  

Then Marthe's brother joined us for one week.  With his wife following with the car, it was another experience.  For the first time in weeks, we did not have to worry about how far restaurants, or food stores were after reaching our destination.  We enjoyed the company.  We all had fun.  

After that, it went very fast.  We were faster, doing longer distances and also had more people to visit.  We were at my son in Ottawa, and at my brother Daniel in Montreal.  It was 3 out of 4 nights, sleeping in a house with family.  It was very special, especially after being away from home for so long.  We were also now in Québec.  After Ottawa, we were almost only on bike trails, away from traffic.  So quiet and so relaxing.

The ride from Montreal to Quebec was almost also all bike trails.  We really enjoyed it.  We only encountered heavy traffic in the Rimouski area.  Marthe had originally planned to get to Saint-Louis.  Rimouski is where she decided that St-Louis would be her final destination.   It did not however change her motivation.  We were still doing amazing. 

When in Saint-Louis and she confirmed she wanted to stop there, again I was 100 % on her side.  Her hands were getting numb and after 6300 km, I really think she deserved the break.  She had accomplished her dream.  Not too many people thought she could do it, and she had proved them wrong. 

We had also found out that a cyclist we had met in British Columbia was killed in a road accident.  We had shared a campsite with this great guy, and seen him on the road quite a few times.  He had also told my wife quite a few times how amazed he was at how well she was doing.  He was born in 1961, like me, and he had the same dream as us.  His death was a big factor in Marthe's decision to stop in Saint-Louis.   

It was very emotional for her when we reached Caraquet.  She was glad to see her father.  We would have liked to stay longer, but being away from our house for so long, the desire to get to our home made us leave the next morning.  This is where Marthe surpassed herself.  We did a 169 km day, a distance she never thought she would reach in her life. 

The meals with her father in Caraquet and with my parents the next night, were very special.  It was fun to be reunited with our parents.  Marthe was done with the cycling, but me, I had to get to St. John's, Newfoundland.  

After having been away on the road for that many days and me always pushing her for more kilometres, all the time, she didn't hesitate and said she would follow me with the car.  It was also going to be a lot easier for me.  She would have all the stuff in the car.  I was now continuing my tour supported.  

I made sure not to bike too long.  It gave her time to relax at the motel in the morning.  She would always meet with me in early afternoon at a pre-determined motel.  She would also stop on the way if she saw me on the side of the road.  I never had to stop to buy anything, because in the morning, I would always leave with enough food and drinks to do me the day.  I was a lot lighter, going faster and with the car, we now had the opportunity to visit the area a lot more.  When I reached Cape Spear, me an Marthe were both very happy and proud of what we had accomplished.  

The motels and camping was fun, but I have to mention the times we got spoiled and stayed in a house.  It started in Vancouver, where we were invited for supper at the Wye's.  We had hosted them on their Canada tour a few years back, and we really appreciated the food, the advice and the encouragement. 

Then again, in North Minnesota, we stayed two nights at the Hoeg's camp.  It was Independence day weekend.  The camp by the lake was full of homemade food and wonderful people.  They gave us very good advice and even hosted us again at their house in Duluth.  They knew how to make you feel at home.  

And the two nights in Lion's Head.  Again treated like royal family by the Lougheed.  How convenient to live in a house with a bathroom, a kitchen, a fridge and a bed.  And of course lots of food.  You never want to leave, but the kilometres don't add up when you rest.

Then again we were spoiled in Ottawa, Montreal, Caraquet and Saint-Louis.  The fun part when you're touring, is that you can eat whatever you desire.  You burn so many calories in a day, that you constantly have to be eating.  What a better place than in a house. 

Conclusion:

When you think that for every hour you drive a car, it can almost compare to a whole day of cycle touring; it is hard to understand how so many people like that.  You meet a lot of people who share the same dream and the same passion.  You make lifetime friends with strangers.  When you get to the end of your journey, and share that accomplishment with other people, it is very special.  

When I reached Cape Spear, it was a feeling I never had before.  I was at the end of the road.  I had made it.  Yes, it can be dangerous, but yes, I know I will be touring again.  You learn to appreciate little things.  Life is very simple.  

With all this I also learned a lot about myself.  Before, if somebody would have asked me to join them on a tour for a few weeks, I probably would have said no.  I have always cycled by myself, and always looked at my average speed and distance.  I found myself very patient.  I was happy just to be cycling.  Speed did not matter.  Bicycle touring is about enjoying yourself, and not about how fast you get somewhere.  

I hope my wife enjoyed it as much as I did.  She learned a lot over the last few weeks.  She knows she still have to improve on certain things.  She is a lot better and I'm sure she will improve a lot more.  To get comfortable on a bike, it needs a lot of practice.  She is definitely on the right track.

We did this trip in two different ways.  The future will tell us what to do.  It's all about having fun and enjoying it.  This was the best summer of my life! Looking forward to surpass this!


Réflexions - Marthe - Français

--- English will follow in a different post ----

Quel été incroyable!!!

J'ai réellement traversé le Canada en vélo, de Vancouver jusqu'à chez-nous au N.-B.!!  Si vous m'aviez suggéré un tel voyage deux ans passé, j'aurais répondu: 'Jamais de la vie.'  Tout le monde disait que Charles pouvait le faire, puisqu'il fait beaucoup de vélo à chaque été.  Mais la plupart avait des doutes à mon sujet.  C'est vrai que j'en avais moi aussi!  Ce qui m'a sauvé était que je me disais que si ça deviendrait trop difficile, je pourrais toujours suivre en voiture; mais plus on avançait de province en province et plus je voulais me rendre jusqu'au bout. 

Montagnes: 
 Au début d'un grand voyage comme cela, c'est bon de commencer plus lentement et augmenter les distances avec le temps pour éviter des douleurs qui nous empêcheraient de terminer.  Alors les grosses montagnes au début du voyage, c'était bon puisqu'on s'attendait déjà de ne pas faire trop de kilomètres.  Mais dans les montagnes je devais arrêter souvent pour me reposer et reprendre mon souffle , parfois je prenais une pause après seulement 1 km de montée.  Ceci rendait nos journées plus longues, mais Charles m'a toujours encouragé.  Il disait: ' Un kilomètre à la fois.'  Quand on commence une journée en sachant qu'on va monter longtemps, on s'y prépare mentalement, et ça aide un peu.  Même si je n'ai jamais aimé les montées et que je les vois souvent pire qu'elles ne le sont réellement, j'ai aussi peur des descentes raides et de la vitesse et j'avais souvent mal aux mains à force de freiner.  Si on retournait maintenant en Colombie-Britannique pour refaire les montagnes, je voudrais probablement faire plus de distance par jour et aussi prendre moins de pauses, et je me demande si j'y arriverais!

Température:
Nous avons été chanceux avec la température.  Un peu trop même, puisque nous avons eu des vagues de chaleur dans plusieurs endroit où nous sommes passé.  Heureusement nous aimons nous lever tôt et ainsi pouvoir finir tôt, avant que ce ne soit trop écrasant. Plus il faisait chaud, moins vite nous allions et en plus il fallait arrêter plus souvent pour boire.  Quand il y a des nuages c'est plus frais et meilleur pour faire du vélo.  Aussi s'il y a juste une petite pluie et pas pour trop longtemps ça ne dérange pas.  Quand il pleut plus fort c'est bien moins agréable; on est tout trempé et ça devient plus dangereux à rouler.  C'est surtout moins intéressant d'arrêter sur le côté du chemin pour boire ou manger ou se reposer.  Nous n'avons eu que trois journées de pluie et ceci nous a beaucoup aidé et ça aide surtout le morale. 

Camping:
Nous n'avons pas fait beaucoup de camping, surtout à cause de la chaleur; on voulait être en dedans, loin du soleil et profiter de l'air frais et air climatisé.  Après un temps, c'est devenu une habitude et on ne regardait presque plus pour les camping, à moins que ce ne soit le seul choix.   Un avantage de la plupart des motels, était le frigo dans les chambres et surtout quand il y avait un petit congélateur.  On y gelait chacun une bouteille d'eau et avec le sac glacière que nous avons à l'arrière de nos vélos, cela gardait les breuvages froids pour plus longtemps et était très apprécié les journées très chaudes en après-midi.  La plupart des cyclistes n'ont pas ce sac glacière, puisqu'ils n'ont pas de trailer, ils utilisent cet endroit à l'arrière du vélo pour placer leur tente et sac de couchage.  Nous avons aimé camper même si j'y dormais un peu moins bien.  Aussi presqu'a chaque fois où nous avons campé, il y a eu de la pluie en soirée ou pendant la nuit.  En camping tu avais l'avantage de rencontrer plus de gens et d'autre cyclistes.  Et parmi nos meilleurs moments, sont les journées où nous avons roulé avec Kevin Ticknor et Farha Hafsaoui.  C'est même dommage que nos chemins se sont divisés et que nous n'avons pas passé plus de journées ensemble.  

Warm Showers (c'est un réseau pour cyclistes seulement --du genre 'couch-surfing'):
Comme nous ne savions pas nos capacités et surtout les miennes et que bien des choses peuvent changer le rythme d'une journée, comme le vent de face, de la pluie, beaucoup de montées, et des problèmes de vélo; c'était difficile de dire qu'on allait se rendre à un certain endroit à la fin de la journée.  On planifiait pour plus d'un arrêt dépendant de combien loin on allait rouler.  C'est pourquoi nous n'avons pas cherché des arrêts dans le réseau de Warm Showers, excepté chez quelques personnes qu'on connaissait parce que nous les avions hébergé quand ils avaient fait du vélo par chez nous.  Aussi que ce soit sur notre chemin, sans trop de détour.  En plus, comme nos habitudes étaient de se lever tôt, finir en début d'après-midi et se coucher tôt, ce n'aurait pas été trop agréable pour nos hôtes.

Amis et famille:
Une chose que nous avons bien aimé en route, c'était les arrêts que nous avons fait dans des maisons où nous connaissions des personnes, soit des amis ou de la famille.  Ces arrêts furent bien spécial.  On s'y sentait comme chez nous.  Nous avions un bon lit et des bons repas, mais c'était surtout agréable de partager nos aventures et d'avoir du bon temps, de rire et relaxer!  Merci à tous! 

Blog:
Faire une entrée sur le blog à tous les jours était parfois un fardeau surtout quand on finissait plus tard ou quand on était chez des amis ou parents, parce que ça nous faisait passer moins de temps avec eux.   Mais nous aimions bien l'écrire et en plus ce sera un bon souvenir.  C'était le meilleur moyen de laisser savoir à notre famille et nos amis où nous étions rendu et comment nos journées se déroulaient.  On savait que beaucoup de personnes nous suivaient soit régulièrement ou de temps en temps et que es personnes avaient bien du plaisir à lire le blog et cela était très encourageant pour l'écrire.  C'était aussi une raison de plus pour m'aider à continuer jusqu'au bout, parce qu'indirectement les personnes qui lisaient le blog me donnaient un soutient moral.  

Meilleurs moments:
1- réussir à finir la grosse montée de Hope à Manning
2- atteindre le sommet de grosses montagnes, 3 fois
3 - faire du vélo en compagnie de Kevin et Farha
4 - arriver à la maison, à Saint-Louis; un gros sentiment d'avoir accompli quelque chose de gros.

Souvenir:
Ce que je me souviens le plus du voyage, la première chose qui me vient à l'esprit; c'est le support que j'ai eu de Charles.  Il m'a toujours encouragé, sans toutefois trop me pousser.  Il me disait toujours de prendre ça un peu à la fois, un km à la fois.  Il a prit une plus grosse charge de bagages pour m'aider.  Il ne pouvait pas rouler à une vitesse constante et aussi vite qu'il aurait aimé et ne faisait pas autant de distance qu'il aurait aimé.  Il restait derrière moi et comme je prends souvent des arrêt en pédalant, ma vitesse diminuait et puis je recommençait à pédaler et ma vitesse augmentait, alors il devait sans cesse changer de vitesse, freiner puis essayer de me rattraper même s'il est un cycliste qui pédale à vitesse très régulière quand il est seul.  Charles avait aussi beaucoup de patience quand j'étais un peu négative par exemple quand il y avait de vent de face et que je trouvais qu'on n'avançait pas assez vite et quand (après les prairies) je trouvais qu'il y avait trop de grosses buttes et aussi quand je voulais arrêter parce que je me sentais un peu fatiguée et que les conditions nous auraient permis de nous rendre plus loin sans trop de difficulté.   Sans l'aide morale de Charles je n'aurais certainement pas complété ce périple.  Merci Charles!

Mauvais moment:
Une chose qui nous a beaucoup marqué fut d'apprendre qu'un cycliste de Montréal, Alain Palardy, que nous n'avions pourtant connu qu'un peu, est décédé en chemin.  Il avait 54 ans, notre âge, et réalisait son rêve, rouler en vélo de Vancouver jusque'à Montréal, chez lui.  Nous avions roulé un peu avec lui et son compagnon de route, Bruno et avions campé avec eux un soir.   On entend souvent parler d'accident impliquant des cyclistes, mais c'est la première fois que nous connaissons un peu la personne impliquée, et en plus il avait notre âge.  Ça fait réfléchir.  Ça m'est arrivé assez souvent de rouler en situation qui était un peu dangereuse.  Probablement que les prières de mon père m'ont aidé.  Merci papa!  Merci aussi, à tous les conducteurs qui se sont tassés à gauche pour nous donner un peu plus de place ou qui ont ralenti quand il y avait moins de place. 

Conclusion:
Malgré mes 6318 km de route, je ne me considère pas encore comme une bonne cycliste.  J'ai encore de la difficulté avec les montées et n'aime pas la vitesse à descendre et j'ai encore de la difficulté à rester dans un accotement qui n'est pas large.  Aussi je ne pédale pas debout, ce qui pourrait m'aider dans les montagnes.   
Sur la fin, j'étais un peu plus fatiguée et mes jambes semblaient se fatiguer plus vite dans la journée; alors je suis contente d'être arrêté chez nous.  En plus, les grosse buttes à l' I.P.E. et à Terre-Neuve m'ont confirmé que j'avais fait le bon choix.  C'était aussi agréable d'utiliser la voiture pour visiter à Terre-Neuve.
Est-ce que je referai un autre tour en vélo? Je ne le sais pas encore.  J'aurais besoin de plus de pratique et j'aimerais surtout des chemins plus sécuritaires et peut-être partir pour moins longtemps?

En résumé, ce fut un été merveilleux!! Nous avons passé du bon temps ensemble, Charles et moi.
Nous avons vu de beaux paysages et avons complété une expérience que nous ne sommes pas près d'oublier. 

Sunday, August 23, 2015

Table of days , date, ending points and distance - for all tour



Day 85 - Aug 22 - CAR - St John's to Argentia

C'était un bon changement, hier soir, d'avoir une soirée où nous n'avions pas à planifier notre trajet de la prochaine journée et de ne pas se coucher en pensant qu'il faudrait se lever tôt.

Nous avons pris un déjeuner à une heure raisonnable.  Puis, nous avons conduit jusqu'au terminal du traversier de Argentia, où notre fils Philippe et ses amis, arrivaient pour compléter leur tour de vélo à travers le Canada.  Nous les avons rencontré à leur sortie du traversier, avons pris des photos et leur avons offert des boissons froides.  Puis nous les avons invités à venir diner avec nous à Whitbourne, 46 km plus loin.

En attendant nous avons visité Placentia et le lieu historique national de Castle Hill.  Ce tour nous a fait marcher pendant près d'une heure et nous a appris un peu d'histoire.  Placentia est une très belle ville et nous sommes content d'y être passé.

Au diner, nous avons rencontré les cinq cyclistes et leur ami Patrick, de St John's, qui venait à leur rencontre lui aussi.  Nous avons partagé de belles histoires et avons bien ri.  C'était dommage que nous devions retourner à Argentia pour prendre le traversier à notre tour, sinon nous aurions parlé bien plus longtemps.

Ce soir nous avons une traversée de 16 heures jusqu'à North Sydney et devrions être chez nous pour souper demain, dimanche.  Nous allons voir notre autre fils, Patrick, avant qu'il parte pour son prochain semestre d'université à Ottawa.

Notre amie, Farha, avec qui nous avons fait plusieurs jours de vélo, sera à North Sydney, d'où elle prendra le traversier du soir pour terminer son voyage à travers le pays.  Nous allons arrêter pour la rencontrer et partager des histoires, avant de conduire jusqu'à la maison.

Nous allons chacun faire une autre entrée sur le blog pour y inscrire nos réflexions de cette belle aventure.

C'était bien agréable de partager cette expérience avec tous et chacun!


 from 3rd person, Jérémie, Andréanne, Philippe, Dan, Brent
(cyclist 1 and 2 and last one- were not in their group but on same ferry)
 on their way for their last 140 km of their tour
 Philippe - looks very happy!
 Seven Island lookout, near Argentia


view of the bridge to Placentia from Castle Hill
 Placentia
 we post in car drive home - this is view of N. Sydney
 fun stories with Farha!




It was fun last night,  to have a night where you did not have to plan for your next day and did not have to think that you had to get up early.

We had a good breakfast at a more reasonable time.  We then drove to Argentia, at the ferry terminal, where our son Philippe and his friends were arriving to complete their cross-Canada bike tour.  We saw them as they were getting out of the ferry, took some pictures and offered them some nice cold drinks.  Then we invited them to have lunch with us in Whitbourne, 46 km away.

In the meantime, we visited Placentia and Castle Hill national historic site.  It involved a nice one hour walk and we learned some history.  Placentia is a very beautiful town and we are glad we stopped there.

Then, at lunch, we met the five cyclists and their friend, Patrick, from St John's, who was also coming to meet them.  We shared some nice stories and had lots of laugh.  Too bad we had to leave to get back to Argentia for our turn to take the ferry, or we would have talked much longer.

Tonight we have a 16 hour ferry ride to North Sydney and should be home at suppertime on Sunday, (tomorrow).  We will get to see our other son, Patrick, before he leaves for his next university term in Ottawa.

Our friend, Farha, who cycled with us for a few days, will be in North Sydney, waiting to take the evening ferry to complete her cross-Canada tour.  We will be meeting with her to share stories before driving home.

We will post once more to each write our reflexions on this beautiful journey.

It was nice to share this experience with all of you!